Je comprends, alors j’aime. Je me sens compris, alors je me sens aimé.
Alors j’espère que vous comprenez maintenant pourquoi j’étais autant en manque de la personne parfaite que je me faisais croire que j’étais. Cette illusion de fausse grandeur que cette cure de désintoxication de pouvoir m’enlevait à contrecœur était beaucoup mieux que ce raz-de-marée de réalité profonde qui submergeait mon égo d’une grande vague d’humilité indésirable.
J’aimais mille fois mieux être malheureux mais avoir du pouvoir sur les autres que d’être humble et d’avouer mes torts. Pour moi l’humilité n’était pas une qualité, c’était un défaut qui me rendait comme n’importe quel abruti sur cette planète. En refusant de toutes mes forces d’être humble, je pouvais regarder le monde de haut et le juger, ce qui m’évitait de m’abaisser à avoir à faire les efforts pour le comprendre.
Même si nous tentons d’avoir du pouvoir sur l’amour, il n’apparait pas aussitôt que nous achetons un cadeau dispendieux ou que nous prononçons les mots « Je t’aime ». Bien qu’il est vrai que nous n’ayons aucun effort à faire pour que notre cœur le génère sans limite, entre le moment où l’amour nous remplit et celui où il rayonne dans le sourire de notre partenaire, nous devons tout de même faire les efforts pour le comprendre et non le juger.
Si nous ne faisons jamais les efforts pour comprendre notre partenaire, nous ne l’aimerons jamais, pas plus que nous nous sentirons aimé si nous ne nous sentons jamais compris. Aucun substitut n’existe pour réussir à aimer et à être aimé.
Lorsque nous vivons de l’humilité, nous sommes empreints du puissant besoin d’écouter notre partenaire pour comprendre la nature profonde des épreuves qu’il a vécu, comprendre la manière dont ces événements parfois tragiques de son passé ont affectés ses comportements, mais surtout comprendre comment nous pouvons l’aider à surmonter ses épreuves et faire les efforts pour qu’il se sente aimé.
Extrait du livre «La femme a le pouvoir en amour», page 186
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